Réédition de Faire place, un court essai sur l'expérience de l'intimité au sein de la vie moderne socialisée, suivi de deux nouveaux textes sur les concepts de durabilité et d'habitude.
Ecrites en 1940, les thèses Sur le concept d'histoire sont la réponse politique d'un philosophe alors qu'en Europe ne subsistait plus aucun lieu pour l'espoir. Le propos de Minuit dans l'histoire est de nous faire pénétrer dans chaque phrase de ces célèbres thèses afin d'en reconstruire l'armature théorique.
Simon Quéheillard livre un essai sur la manifestation des images, prenant pour points de départs de ses réflexions les exemples de l'image latente en photographie et du motif dans le tapis persan, cher à Henry James.
Ce texte est une tentative de réponse à la question interpellante du désir. Pour ce faire, une succession d'hypothèses est formulée, au moyen d'une écriture tour à tour réflexive et évocatrice, en vue de creuser un sillon entre différents points de vue sur le désir.
La fête et la machine mythologique est la réunion de deux essais qui proposent une étude du concept de festivité, « La connaissance de la fête » et « La fête et la machine mythologique » publiés en 1977. Furio Jesi analyse ici les modalités de connaissance et de non-connaissance du festif au cœur d'une théorie saisissante du mythe et de la machine mythologique.
Dans cet essai sur la constitution de modèles d'analyse herméneutique, Jacopo Baboni Schilingi et Fabien Vallos proposent une réflexion sur la matérialité du contenu de tout objet ou de toute œuvre. Sans jamais perdre, si possible, l'horizon d'une herméneutique matérielle.
Troisième volume d'un cycle débuté en 2003, L'Eclipse poursuit le développement de ce projet de littérature expérimentale qui pousse la déconstruction syntaxique et sémantique à l'extrême, jouant notamment d'un flux continu de noms propres.
Inaugurant un travail sur la description du paysage, Dictionnaire des longues distances s'attache au paysage intime. Conçu comme un atlas personnel, le livre répertorie une constellation de fragments de paysage comme autant de petits tableaux entrevus, le surgissement des images, des sensations, des interprétations.
Si la pornographie, pour certains, n'est pas présentable, on soutient ici que le pornographique est nécessaire, et que c'est même le seul moyen idéal de tenter de penser librement le sens, la valeur de l'art.
Cet ouvrage expérimente un certain comportement phrastique. Le poème en est l'outil. La reduplication, quant à s'agir de donner en analyse et synthèse, emprunte autant à une disposition philosophique (un Kierkegaard ici profané) qu'à un tour de la grammaire. Poèmes pensifs-express, notes de bas de page zoomées, redoublements posés de la vie vécue ou lue, où la syntaxe des marges serait affaire d'une conduite à inventer.
Marges intérieures est une série de notes sur un objet ordinaire des paysages : les sentiers. Ces notes font écho à des marches, des rencontres, des lectures.
Inch'menschen est le premier volet d'une trilogie dénommée NHL qui interroge la question du nihilisme. Les deux autres textes, inédits à ce jour, s'intitulent Antiquntime – 2NHL et M – NHL 3.28, et constituent un roman d'amour épistolaire nihiliste.
Une anthologie de textes d'écrivains, d'artistes, de chorégraphes, de poètes et de performeurs qui pensent les rapports entre corps, écriture et textualité.
Deux chants composés de trente versets chacun qui évoquent la guerre et les différentes formes d'oppressions dont peut être victime le corps moderne. Expérience d'écriture « rhizomique » pour mieux signifier le destin solidaire qui unit tous les êtres vivants et jusqu'au règne minéral.
Le paradoxe de l'instant est une œuvre de prose constituée du caractère éternel ou fugitif de l'instant de rencontres amoureuses, au travers de fictions contemporaines. On y trouve : le prince charmant, un héros de film d'action, les protagonistes d'une sitcom, des petites annonces, deux photographies calculatoires, un prospectus pour une cure d'amincissement, un tableau, un parc, la plage de Biarritz…
Extension éditoriale de l'exposition « I've heard about » de l'agence d'architectes R&Sie(n), ce catalogue documente un projet collaboratif de ville utopique organique faisant dialoguer architecture et arts plastiques.
« Pourquoi regarder la télé quand on peut se faire cavaler la cervelle à la dégénérescence des étangs ? ». L'écriture désinvolte de l'une des grandes figures de la littérature expérimentale belge s'exprime à merveille dans l'un de ses premiers textes publiés.