Première monographie, présentant la recherche au long cours de l'artiste sur les relations coloniales et néocoloniales entre l'Italie et la Libye à travers un examen critique des « archives de la colonialité » italienne et de sa violence structurelle.
L'ouvrage comprend la documentation de projets développés entre 2017 et 2024, abordant la censure et l'effacement du génocide par les Italiens en Libye. S'appuyant sur l'intérêt de l'artiste pour l'écriture, la traduction et la collaboration en tant que formes de pratiques de résistance, il rassemble différentes voix et matériaux visuels, mettant en avant une réflexion sur les implications éthiques et politiques du travail culturel.
Alessandra Ferrini (née en 1984 à Florence) est une artiste et chercheuse italienne basée à Londres. Ses recherches s'inscrivent dans le cadre méthodologique postcolonial, s'inspirant des pratiques historiographiques et archivistiques et des « Critical Whiteness Studies ».