Un projet multiformat (un disque vinyle, un livre et une installation) et multidisciplinaire, entre la science, la technologie et les arts, en dialogue avec des penseurs contemporains, promouvant une production écologique, autour des nouvelles façons d'habiter la terre, à partir. Le vinyle rassemble des pièces sonores électroniques et électroacoustiques, inspirées et évocatrices, réalisées par douze musiciens invités : André Gonçalves, Emmett Kelly, Luís Fernandes, Rodolfo Carvalho, Filipe Felizardo, Joana Sá, Gonçalo Almeida, João Lobo, Nuno da Luz, Pedro Sousa, Yu Lin Hum et Tanja Simic.
Extraits de Carlo Rovelli, Paul Lafolley, E. O. Wilson, John A Rogers, Mark J Plotkin, Shoshana Zuboff, Ray Kurzweil, Byung-Chal Han, Ailton Krenak,
David Harvey, John Gray, Bonaventura de Sousa Santos, Gérard Wajcman,
Tania Mouraud, Peter Sloterdijk, Bruno Latour, Kwame Anthony Appiah, Noam Chomsky, Julie Cruikshank, Donna Haraway, José Gil, Michael James Winkelman, Yuk Hui, Nick Bostrom, Bill Joy, Han Moravec, Elon Musk, Michio Kaku, Viriato Soromenho-Marques, Dipesh Chakrabarty, Bill Gates,
James Lovelock, Ruyu Hung, Roberto Esposito,
Frédéric Neyrat, Giorgio Agamben,
Beatriz Colomina &
Mark Wigley, Daniel Christian Wahl,
Jean-Luc Nancy, José Tolentino Mendonça, Yuval Noah Harari,
Slovoj Žižek.
Salomé Lamas (née en 1987 à Lisbonne) est une cinéaste, artiste visuelle et enseignante portugaise. Son travail, qui se déploie dans les contextes de la culture visuelle, des études artistiques et des études cinématographiques, est exposé et diffusé internationalement dans les domaines du cinéma (salles de cinéma, festivals, streaming VOD) et de l'art contemporain (galeries, musées, foires, biennales).
Salomé Lamas développe une pratique artistique qui explore la relation entre la représentation et le pouvoir narratif de la réalité sociale, qu'elle qualifie de pratique médiatique critique des parafictions.
Avec une formation mixte en cinéma et en arts visuels, et une recherche informée par une épistémologie critique, transnationale et subjective, axée sur les possibilités ouvertes par la pensée écologique, ainsi que sur le lien entre la pratique artistique, les mutations économiques et esthétiques, et la philosophie contemporaine, elle a été mise au défi de se conformer à une orientation unique ou de les combiner dans son action en tant qu'artiste/cinéaste, mais aussi en tant qu'éducatrice, dans divers contextes, à divers niveaux et dans diverses géographies.
L'éthique pluridisciplinaire qui sous-tend sa démarche artistique remet continuellement en question les limites de la narration visuelle, afin de favoriser des dialogues critiques qui incitent le public à se confronter aux complexités de l'expérience humaine et à une dynamique sociétale plus large, axée sur la migration, le post-colonialisme et une critique du capitalisme. Cette pratique fondée sur la recherche perpétue un héritage de recherche intellectuelle et d'innovation artistique et aborde de manière critique les rôles sociaux et économiques de la production médiatique, aux stades du développement, de la production, de l'exposition, de la distribution et de l'archivage, prenant la forme de films, d'installations audiovisuelles et de publications.