Giuseppe Ielasi expérimente pour la série MMXX avec des éléments rythmiques énergiques et imprévisibles, des sonorités bourdonnantes et des environnements inhabituels.
Initialement paru sur le label Round Records du Grateful Dead en 1975, Seastones de Ned Lagin est une composition électronique pionnière qui entrelace des métaphores sur la nature, la science, l'art et les origines de la musique.
Le troisième album solo de la musicienne et artiste sonore japonaise basée à Paris, enregistré dans un ancien réservoir d'eau à Berlin, un bâtiment du XIXe à l'architecture et à l'acoustique singulière, où Tomoko Sauvage a expérimenté des potentialités inédites du système de « synthétiseur naturel » qu'elle développe en combinant eau, hydrophones et bols en verre ou en céramique.
La première exécution de la grande symphonie « Traubenfleisch » d'Hermann Nitsch, enregistrée en 2017 pour le 10e anniversaire du Nitsch Museum à Mistelbach en Autriche, interprétée par l'orchestre Klangvereinigung Wien et un nouvel ensemble vocal formé pour l'occasion.
Une pièce composée par Phill Niblock, interprétée live par l'Ensemble IRE trio : Kasper T. Toeplitz (basse), Franck Vigroux (guitare), Hélène Breschand (harpe électronique) en face A / une pièce composée et interprétée par Kasper T.Toeplitz (basse) et Franck Vigroux (guitare, électronique) en face B.
Denis Lavant lit / dit le poème Vents de Saint-John Perse (1946), accompagné par Quentin Rollet (saxophones) et Patrick Müller (electrosonic). Avec la participation de Romain Perrot (guitare).
Une composition sonore basée sur une recherche autour des questions de son, d'écoute, de collaboration et de communauté, explorant les dimensions acoustiques de l'être-en-commun dans un espace collectif.
Les pièces conceptuelles et performatives composées et exécutées par Christina Kubisch entre 1974 et 1984 (certaines avec Fabrizio Plessi, Phill Niblock et Arturo Morfino), pendant ses années en Italie.
A la différence des précédentes éditions de Gerhard Rühm publiées par Tochnit Aleph, centrées sur sa poésie phonétique et ses pièces radiophoniques, les œuvres rassemblées sur ce vinyle sont plus conceptuelles ou même actionnistes, la plupart réalisées entre 1962 et 1987.
Double CD rassemblant cinq pièces essentielles de Marcus Schmickler composées et enegistrées entre 2006 et 2016 : Richters Patterns (en collaboration avec Gerhard Richter, 2016), Kemp Echoes (2013), E-UROPAS (2006), Fokker Bifurcations (2014) et Ata Oto (2016).
Une œuvre composée par Andrea Tippel pendant une quinzaine d'années, entièrement constituée de mots de trois lettres (deux CD dans un boîtier digipak à six volets au format DVD, avec un texte biographique, une chronologie et un texte inédit de Dorothy Iannone).
Charles Pennequin est un poète hors-cadre qui nous conte ici la sidérale agression d'un Martien qui n'a pas encore coupé le cordon. Sur le CD que renferme le livre, il interprète trois fois son texte : deux fois en compagnie du guitariste Jean-François Pauvros, et une autre fois seul, mais au mégaphone.
Quentin Rollet pose son mini-synthétiseur à bandes et ses saxophones sur des pistes de batterie enregistrées par Kim Giani en 2015, c'est-à-dire dans le monde d'avant le confinement. Un projet plein d'humour et porteur d'énergie, réalisé dans une période d'ennui planétaire.
Le premier album solo de Kassel Jaeger (François J. Bonnet) sur Shelter Press, conçu comme un opéra abstrait, entre textures acoustiques et synthétiques – une œuvre immersive, intime et avant-gardiste, d'une beauté complexe.
Ce disque résulte d'une collaboration avec le Parc régional de la Narbonnaise, dans le sud de la France, où Enrique Ramírez a développé un projet lié à l'élévation du niveau de la mer et au changement climatique. Toutes les pistes sont composées à partir d'enregistrements de terrain que Ramírez a réalisés sous l'eau et dans différentes zones de la réserve naturelle.
Le manifeste électronique d'Automatisme (William Jourdain) inspiré par la notion d'« altermodernisme » telle que définie par Nicolas Bourriaud, appliquée aux arts sonores, et par le concept de déterritorialisation dans la pensée de Gilles Deleuze, structurant les deux parties de l'album (l'une rythmique, dans la veine des déstructurations temporelles de SND, l'autre ambient), dans une tension entre le chaos et l'ordre.
L'œuvre la plus radicale de Frank Bretschneider : une composition autogénérée pour modules de synthétiseur dont la seule source sonore est le mouvement de deux aiguilles de VU-mètre. Les sons percussifs qui en résultent se fondent en combinaisons rythmiques, toutes aléatoires et sans répétition. Une méditation sur la variation rythmique infinie.
Les partitions graphiques (impression en risographie) et enregistrements du compositeur danois Mads Emil Nielsen, en collaboration avec la graphiste Katja Gretzinger et le musicien Nicola Ratti.
Ce disque rassemble l'œuvre de Joris de Laet sur une quarantaine d'années, mettant en lumière la grande cohérence du travail du compositeur électroacoustique flamand.
Radio Music Extended, interprété par l'Opening Performance Orchestra, s'inspire du concept mis en œuvre par John Cage dans sa pièce Radio Music de 1956.
Marquant la réactivation du label Mille Plateaux, le nouvel album de Thomas Köner dissout le rythme dans la pulsation continue et élève les utopies du dancefloor à toutes les interactions que entretenons avec notre environnement.
Trois pièces de la compositrice Beatriz Ferreyra, figure historique du GRM,
qui jouent malicieusement avec la voix, comme source sonore, source narrative ou objet détourné.
Le premier album d'Eiko Ishibashi pour le label Black Truffle, produit pour l'exposition « Japan Supernatural » à l'Art Gallery of New South Wales, Sydney, sur le thème des histoires de fantômes et du folklore japonais à partir de la période Edo, s'éloigne de son écriture pianistique antérieure et révèle un intérêt croissant pour l'électronique et les collages sonores.
Les enregistrements des voix des morts issus des archives du parapsychologue letton Konstantin Raudive (1909-1974) et de Gerhard Stempnik (musicien membre de l'Orchestre philharmonique de Berlin et ami de Raudive), accompagnés de réinterprétations inédites.
À la fois disque numérique et livre d'artiste, cette publication sonore documente la rencontre de trois musiciennes à travers douze pages imprimées au risographe et un hyperlien pour télécharger sept improvisations.
Éric La Casa sonde son milieu sonore intérieur au travers de l'enregistrement de son appartement parisien, d'un atelier d'artiste et des espaces vides d'un musée.
Une pièce de musique industrielle concrète composée dans les studios du GRM à partir d'enregistrements de terrain d'une usine de pressage de vinyles, constituant une mise en abyme de la forme du disque.