Niki,  Lucy, Lola, Viola réunit une sélection de captures d'écran issues d'une performance  informatique réalisée par Petra Cortright et dans laquelle des  strip-teaseuses virtuelles dansent sur différents fonds d'écran.  L'ouvrage se donne à voir comme un collage numérique continu de  paysages synthétiques et picturaux peuplés de danseuses posant pour  le spectateur.
	C'est  au sein d'une installation multimedia présentée à la Depart  Foundation que l'artiste a réalisé la performance vidéo « Niki,  Lucy, Lola, Viola » : deux heures d'un strip-tease virtuel  activé par un logiciel permettant de mouvoir « Niki »,  « Lucy », « Lola », « Viola » et  autres danseuses numériques téléchargées en ligne sur la surface  d'un écran changeant au grès des fonds d'écran, cliparts et objets  graphiques glanés sur internet. Cette performance met en lumière  les effets de répétition et l'absence de temporalité  caractéristiques de l'espace virtuel. Cortright y joue avec la  langue vernaculaire de la culture internet virale par l'appropriation  de certaines de ses formes les plus courantes.
	Livre publié sous huit couvertures différentes, distribuées aléatoirement.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme  commissionnée par Paul Young à la Depart Foundation, Los Angeles, du 9  juillet au 12 septembre 2015.
		Petra Cortright (née en 1986 à Santa Barbara, vit et  travaille à Los Angeles) produit et diffuse des fichiers numériques,  vidéos, GIF, JPEG, à l'aide de logiciels de plates-formes  professionnelles ou commerciales. Connue pour sa série « selfie »,  portraits numériques réalisés avec webcam, à mi-chemin entre le  documentaire et la performance, Cortright exprime l'angoisse  inhérente à une génération éduquée à l'expression virtuelle du  moi. Explorant l'archéologie numérique avec intelligence et jeu,  ses peintures sur aluminium ou en acrylique créées via Photoshop  convertissent l'essence modulable des fichiers numériques en objet  fixe en deux dimensions.