Le laboratoire de fermentation

Le Laboratoire de fermentation retrace quatre années d'enquête sur les plantes sauvages et cultivées et les moyens de les faire fermenter. Dans un second temps, apparaissent des notations davantage autobiographiques (hortobiographiques ?). La question que pose Le Laboratoire de fermentation, c'est : comment faire pour ne pas verser dans le pathogène (comme on le dit de la fermentation alimentaire et en psychiatrie aussi) mais, au contraire, d'envisager notre relation à l'humain (individu et société) et au non-humain (végétal et autres), avec toute l'attention et le soin requis aujourd'hui.

« Au gré du vent qui souffle et essaime les graines et les idées, ce récit documentaire est littéralement en mouvement autour de ce qui, dans la nature, est comestible (edulis) et ce qui œuvre à la fermentation (adulée). Les deux parties rythment l'ouvrage et font office de chemins de traverse sur lesquels l'artiste-écrivain-jardinier-cuisinier est passé, a ramassé et a ensuite fait fermenter. [...] Les mouvements du livre se stabilisent à la fin et l'on découvre, revisité, le projet de révolution moléculaire de Félix Guattari dans Les Trois écologies (mentale / sociale / environnementale). Ludovic Burel ajoute, dans la lignée de cette œuvre, un livre-laboratoire passionnant. »
Fabien Pinaroli, Critique d'art

« Cet ouvrage s'adresse à tout type de lecteurs, jardiniers, artistes, curateurs et tout simplement curieux d'envisager la forêt, les jardins et la fermentation comme une manière de cultiver une attention au vivant, qu'il soit humain ou non-humain. »
Pauline Lisowski, Artpress