Affiche pliée, imprimée en offset au format A2, de l'essai de Sylvain George « What the Night Sees ».
Sylvain George's essay "What the Night Sees" delves into the political darkness of the film trilogy Obscure Night, unveiling a cinema of the "Black Carnival" where borders fracture and exiled bodies reinvent their presence beyond the logics of erasure. Through a reflection on the Oceanocene—conceptualizing exile and the human and non-human condition through the fluidity of flows—and Profane Childhood—a figure that disrupts established categories—the work transforms the screen into a battleground of perception, where the visible is sabotaged to reveal the silent insurrections of the invisibilized and those whom the State seeks to banish.
Sylvain George (né en 1968 à Vaulx-en-Velin), philosophe de formation, est un cinéaste français d'avant-garde et engagé, dont les films-essais poétiques, politiques et expérimentaux traitent notamment des thématiques de l'immigration et des mouvements sociaux.
« Son travail, influencé notamment par la pensée de Walter Benjamin, placé sous le signe du réveil et de l'émancipation, allie recherche formelle exigeante et engagement militant. Il réalise aussi bien des ciné-tracts radicaux au service de collectifs informels ou de sans-papiers, que des films plus personnels, engagés contre les politiques iniques qui traversent et modèlent notre société. Ses films sont projetés dans les réseaux militants, ainsi que dans les festivals nationaux et internationaux, et font l'objet de rétrospectives. Un travail indispensable, qui porte très haut une certaine idée des droits et des devoirs du cinéma. » Nicole Brenez