Une vaste série de portraits de femmes du Liban, qui racontent visuellement leur histoire et leur relation avec le pays, 50 ans après le début de la guerre civile.
2025 marque le cinquantième anniversaire du début de la guerre civile libanaise, et le Liban souffre toujours de ses conséquences. Dans cet ouvrage, Rania Matar collabore avec des femmes pour raconter visuellement leur histoire et leur relation avec ce pays splendide et brisé. Elle voit en ces femmes son propre reflet lorsqu'elle avait 20 ans et qu'elle a quitté le Liban pendant la guerre civile. Le processus est collaboratif, et la séance photo évolue toujours de manière organique, les femmes devenant des participantes actives dans le processus de création des images, présidant l'environnement et se l'appropriant. Selon ses propres mots : « Même si mes photographies n'apportent pas de solutions ni de conclusion, j'espère néanmoins qu'elles invitent le spectateur à faire une pause et à trouver la beauté, l'espoir, l'humanité commune et la grâce qui existent encore malgré tout. Ce sont mes lettres d'amour aux femmes du Liban. Ce projet est pour nous tous : ceux qui sont restés et ceux qui sont partis mais qui ne pourront jamais quitter ce pays. »
Artiste et mère palestino-américaine née au Liban, Rania Matar s'inspire de son expérience interculturelle et de son histoire personnelle pour créer ses photographies. Matar est avant tout une photographe de portrait, et son travail se focalise sur les notions de féminité, d'adolescence et d'identité arabe et américaine.
Ses œuvres ont été exposées et collectionnées par des musées du monde entier, notamment le Museum of Fine Arts de Boston, le LACMA, l'ICA/Boston et le National Museum of Women in the Arts. Elle a présenté des expositions individuelles à l'Amon Carter Museum of American Art, au Cleveland Museum of Art, au musée de l'Université américaine de Beyrouth, au Huntsville Museum of Art, au Middlebury Museum of Art, etc.
