Des années 1980 à 2005, Elio Montanari a photographié les artistes au travail – depuis la production de l'œuvre jusqu'à son installation dans l'espace d'exposition. Véritable document sur le processus de création collectif impliquant l'artiste et ses pairs, les assistants et les curateurs, Quis Erudiet Without Documenta couvre avec spontanéité près de trente ans de scène artistique internationale (avec Claes Oldenburg, Coosje van Bruggen, Frank Gehry, Matthew Barney, Pier Paolo Calzolari, James Lee Byars...).

La revue critique sur le dessin contemporain consacre son 12e numéro au thème des rituels du dessin, proposant de redécouvrir le travail des artistes sous l'angle des divers gestes et actes répétés et codifiés, des processus, des protocoles, des systèmes de contrainte et des tentations quasi mystiques.

Livre / CD : cinq œuvres audiovisuelles immersives combinant les visuels générés numériquement par l'artiste japonais Ryoichi Kurokawa et les explorations sonores de Thanasis Kaproulias (Novi_sad). Profondément lié à l'esthétique des données numériques, ce corpus impressionnant propose également une narration visuelle de la crise économique.

Numéro consacré aux trans- et post-humanismes : Anselm Franke, retour sur l'exposition collective de 1992 « Post Human », Dandy Dust, le film de Hans Scheirl, table-ronde autour de la nourriture futuriste, comment devenir un extraterrestre, les portraits de Ian Cheng, Stelarc et Hannah Perry, le corps parfait dans le futur par Bernhard Willhem, Transformers, un essai de Bryan Droitcour, les clips vidéo d'Elisa Ambrogio, Eden Eden Eden de Pierre Guyotat…

Réédition d'un chef-d'œuvre de la musique concrète, composé en 1963 par le cofondateur de CoBrA.

Cet ambitieux catalogue se propose de définir l'esprit de notre temps en réfléchissant l'exploitation humaine des terres rares – cet ensemble de métaux essentiel aux nouvelles technologies – contestant de fait la rhétorique de l'immatérialité habituellement associée à notre condition hyper-moderne.

Tiré d'une conférence donnée au Musée de la Civilisation à Québec en 1993, ce texte propose de concevoir le temps non pas uniquement comme une variable de mesure mais comme une vraie dimension de l'existence dont la propriété la plus fertile serait son irréversibilité.

Numéro spécial Shanghai.

Ce livre d'artiste (le second d'une série d'ouvrages publiés en édition limitée par Flash Art) rassemble une sélection de photographies prises par Kaspar Müller dans des boutiques d'occasion, des marchés aux puces, des échoppes d'antiquaires, des salles des ventes, etc., une série d'objets du passé dont l'existence, le sens et la fonction interpellent aujourd'hui.

A travers plus de 650 images tirées des archives entièrement inédites de l'Atelier national de recherche typographique, cet ouvrage dresse pour la première fois l'histoire d'une période marquée par de profondes mutations technologiques. Il dévoile l'univers méconnu de la création typographique à travers une large sélection de projets qui témoignent aussi bien d'un savoir-faire séculaire que de l'innovation la plus radicale.

Les éditions Jannink publient, dans la collection « L'art en écrit », le texte du discours prononcé devant les ministres de la Culture des pays d'Afrique par Barthélémy Toguo en faveur d'une meilleure reconnaissance de l'art et des artistes africains.

Le texte du discours prononcé devant les ministres de la Culture des pays d'Afrique par Barthélémy Toguo en faveur d'une meilleure reconnaissance de l'art et des artistes africains, accompagné d'une œuvre originale signée.

Le rôle des infrastructures et de la logistique au sein de la scène artistique actuelle.

Le Temps visuel se penche sur la question de la temporalité des images et déploie une critique des modèles qui dominent aujourd'hui la discipline censée s'occuper de celle-ci : l'histoire de l'art.

Cette monographie de Jean-Michel Alberola, artiste majeur et inclassable de la scène française, cartographie la diversité méconnue de son travail, s'inscrivant dans la collection publiée avec Les presses du réel en lien avec les expositions du Palais de Tokyo, avec des vues d'exposition et une sélection d'œuvres emblématiques, un entretien, un essai et un ensemble de notices.

Une enquête historique et ethnographique sur l'origine et l'environnement populaires des innovations cubistes.

Première monographie des frères Florian et Michael Quistrebert, à l'occasion de leur exposition au Palais de Tokyo, où les artistes, qui rejouent dans leur travail (en les pervertissant) de grands motifs de l'art moderne à partir d'une approche singulière de la matière, déploient un ensemble d'œuvres inédites mêlant vidéos, lumières et peintures.

Paris céramique est le résultat d'un workshop de céramique de quatre jours réalisé à Paris en 2013 par Bastien Aubry, Dimitri Broquard, Adrien Horni et Thomas Mailaender sur une invitation de Thomas Mailaender.

A travers un périple sur les traces des mythologies fondatrices, l'artiste vidéo et photographe libanais Ziad Antar expérimente avec les formes, les couleurs et la lumière captées par une caméra sans objectif. Un effort de destructuration qui remet en cause les fondements mêmes de la photographie (la première publication de Kaph, maison d'édition basée à Beyrouth, spécialisée dans la scène artistique du Moyen-Orient, éditée en collaboration avec Hans Ulrich Obrist).

Cet ouvrage propose un retour sur l'histoire de la librairie de Ben Kinmont, activité inédite pour le plasticien mais profondément inscrite dans l'économie du livre à laquelle toute son œuvre est attachée. Revenant sur la genèse de la structure, les événements et publications qu'elle a suscités, Kinmont y démontre aussi comment ce choix a contribué à son indépendance, en tant qu'artiste, vis-à-vis du circuit marchand de l'art.

La publication d'Eva Kot'átková la plus ambitieuse à ce jour reflète l'obsession de l'artiste pour le détournement photographique. Cet atlas pictural est divisé en deux volumes, le premier reproduisant 300 collages et dessins, le second présentant les matériaux de recherches de Kot'átková issus des archives de la Tchécoslovaquie communiste.

Première monographie restrospective (sous la forme d'un classeur sous coffret) d'une œuvre expérimentale pionnière de l'art numérique, à découvrir en réalité augmentée (avec une soixantaine de vidéos et de vidéos et réalisations 3D) à travers une application dédiée.

Depuis 2004 et son installation au centre-ville de Tours, Le Monstre de Xavier Veilhan a été l'objet de réappropriations variées de la part des habitants. L'objectif de ce livre est de revenir à la fois sur le développement du projet dans le cadre de l'action « Nouveaux commanditaires » et sur la vie de la statue au sein de la cité.

En plus de deux cents œuvres, cette monographie de référence de l'artiste peintre américaine plonge au cœur des fondamentaux de sa peinture, fortement imprégnée des notions de temps, de profusion, de systématisation et d'attachement, mêlant l'intime, le kitsch, la répétition et la dissemblance.

Un ouvrage de théorie-fiction où se confrontent deux schèmes dystopiques majeurs du genre : la violence politique et les systèmes sécuritaires. A la suite de Borges, Burroughs, Baudrillard et Black Ops, Dispute Plan to Prevent Future Luxury Constitution rend compte d'un univers paranoïaque à l'urbanisme psychotique livré aux ruses et aux trahisons de personnages interlopes.

Premier ouvrage monographique de l'artiste plasticienne et performer franco-algérienne Carole Douillard, ce catalogue parcourt l'ensemble de son travail depuis la fin des années 1990 et propose une réflexion sur sa pratique performative et immatérielle pour, en filigrane, interroger la performance contemporaine, ses formes et ses problématiques : son exposition, son lien à l'image et à la documentation, son archive et sa conservation.

Jean Dubuffet et l'historien d'art Hubert Damisch ont entretenu une longue amitié débutée en 1961 – l'année durant laquelle Damisch publia son premier essai sur Dubuffet – et jusqu'à la mort de l'artiste français en 1985. Entrée en matière propose à lire l'ensemble des textes écrits par Damisch sur Dubuffet ainsi qu'une partie de leur correspondance.

« Une exposition personnelle collective (ou l'inverse) » : invité pour une carte blanche, Bruno Peinado propose, à partir d'œuvres de la collection du Frac Pays de la Loire, de celles de jeunes artistes invités et de certaines de ses propres pièces, une réflexion sur les notions de lieu et de réseau. Cet ouvrage en deux parties (entre lesquelles le sens de lecture s'inverse) se fait l'écho du projet déployé dans deux espaces distincts.

Recueil de textes de l'historien de l'art John C. Welchman consacrés à divers acteurs de la scène artistique européenne des années 1960 et 1970. Entre pertinence et provocation, Welchman questionne la façon dont les artistes perçoivent leur environnement social et esthétique.

L'avènement des très grandes entreprises a révélé l'obsolescence du débat économique entre keynésiens et des « néolibéraux ». Ce nouveau pouvoir des conglomérats fait désormais pièce à l'État comme aux marchés, et seule la société civile présente les gages d'une opposition crédible, selon le politologue Colin Crouch. Un essai qui éclaire les enjeux contemporains du système néolibéral.

Catalogue documentant la rencontre entre les œuvres sensorielles d'Olafur Eliasson et l'écrin baroque du palace d'hiver du prince Eugène à Vienne.

Location Scout est un livre d'artiste conçu par Emanuel Röhss dans le cadre d'un projet débuté en 2015 et consacré à la Ennis House, un bâtiment résidentiel de Los Angeles édifié en 1924 par l'architecte Frank Lloyd Wright qui servit de lieu de tournage pour Hollywood et inspira de nombreuses productions de la culture pop.

Extension éditoriale de l'installation in situ réalisée par Gabriel Sierra à la Renaissance Society de l'université de Chicago en 2015, cette publication poursuit l'examen des relations entre corps et spatio-temporalité.

Projets, textes, entretiens et contribution visuelles d'une trentaine d'artistes, de commissaires, de critiques et d'écrivains internationaux : les paysages corporels de Zoe Williams, le curateur Kynaston McShine, l'exposition comme poème par Jean-Max Colard, enquête sur Haim Steinbach, les projets visuels de Slavs and Tatars et Puppies Puppies, Andra Ursuta, conversation entre Simon Denny et Hans Ulrich Obrist, Cécile B. Evans, les expositions d'Emily Roysdon, Andrea Crespo, Dora Budor, Emily Mae Smith, Melanie Matranga...

L'acte de collectionner comme portrait du collectionneur et processus artistique à travers l'exemple de collections d'artistes.

Catalogue monographique réunissant un ensemble de travaux portant sur la relation entre pratiques magiques et activités des services secrets durant la guerre froide.

Une série de peintures reproduites à différentes échelles comme pour souligner le jeu de hasard et l'impénétrabilité au cœur de la pratique picturale de l'artiste.

Elisabeth Bronfen propose une analyse éclairante à propos de l'une des séries les plus influentes du 21e siècle, développant la thèse selon laquelle, au-delà du décorum nostalgique, Mad Men constitue une étude sur l'état de la nation américaine et sur le mirage du rêve américain.

Vie et mort d'un objet d'art élevé au rang d'icône par son créateur : avec cet ouvrage, Shahryar Nashat met en scène la disparition d'un dodécaèdre vert du nom de La Shape et présent dans de nombreuses œuvres de l'artiste depuis 2011.

Première monographie du duo éponyme, La cellule (Becquemin&Sagot) explore le désir dans notre société post-industrielle, post-humaine, entre globalisation et développement durable, dans cette « glocalisation » qui fabrique de nouveaux objets, de nouvelles tentations et de nouvelles perversions.

Premier catalogue rétrospectif de l'artiste suisse, cet ouvrage propose une traversée visuelle de dix ans d'expositions de Denis Savary.

L'hommage de Tony Oursler et Greil Marcus à David Bowie, les derniers travaux de Jackson Pollock, le Met Breuer, Cameron Rowland, un portfolio inédit de Rosemarie Castoro, Magali Reus, le groupe Porches, l'actualité des expositions à New York, Berlin, Lisbonne, Milan, Prague, Athènes, New Delhi, Mexico...

L'ambition du design et ses limites.

Un numéro tout consacré à « la fin du monde tel que nous le connaissons » (avec une enquête sociologique de Bertrand Vidal auprès des survivalistes).

Le catalogue Black Diamond Bay développe l'intérêt d'Eva Grubinger pour les voyages intérieurs à la recherche des paysages mentaux, lieux de l'évasion et de la découverte de soi. Cette édition comprend une documentation photographique de l'exposition ainsi qu'un texte de Fatos Üstek à propos des thématiques soutenant la pratique de l'artiste allemande.

Pour ce dixième numéro, la publication périodique expérimentale du duo de graphistes / artistes / éditeurs anglo-américain Stuart Bailey et David Reinfurt change de format et dresse un bilan des neufs premières parutions.

Une réflexion sur le support papier envisagé comme zone de création et vecteur du geste, du trait ou de la forme.

L'historienne de l'architecture Felicity D. Scott revisite les enseignements de Bernard Rudofsky sur l'architecture vernaculaire à la lumière de sa relation avec le Japon. Une occasion de découvrir la pensée de l'architecte viennois, urbaniste utopique contre le formalisme de la modernité industrielle.

Yannick Dauby s'est inspiré du principe animal de l'écholocalisation pour élaborer une composition basée sur la modulation électroacoustique d'ultrasons émis par des chauves-souris du Japon.

Propositions artistiques et littéraires autour de nos doubles artificiels, le cyborg et le robot ; créations autour des mots de la Semaine de la Langue française et de la Francophonie ; les travaux des artistes en résidence hors-les-murs à l'Observatoire de l'Espace…