Née à Montréal, Dominique Paul est une artiste multidisciplinaire. Elle a deux pratiques, l'une plastique et l'autre
performative, pour lesquelles elle crée des exosquelettes au corps et à l'image, et parfois des dispositifs interactifs portables, afin d'aborder des enjeux de société tels que la montée des inégalités sociales, la dégradation de l'
environnement et le déclin de la biodiversité. En 2022, elle a collaboré avec 150 adolescent·e·s à la création d'une performance chantée où chacun·e s'est transformé·e en l'une des 150 espèces animales en péril au Québec.
Dans le cadre de ses études de maîtrise à Sydney, en Australie (UNSW, 2000), elle a présenté sa recherche lors d'un symposium au Barnard College (Columbia University), à New York, et a découvert cette ville où elle a été témoin de l'embourgeoisement et de l'exode des artistes, ce qui a inspiré ses performances dans l'espace public. Depuis 2012, elle y a séjourné régulièrement en résidences de création de plusieurs mois et participé à plus d'une vingtaine d'expositions et d'événements, dont
UnHomeless NYC, au Kingsborough Art Museum, et
Mapping Life,
à la NJCU Visual Arts Gallery, à des présentations de vidéos au 10 Times Square et à la galerie Miyako Yoshinaga.
Elle a exposé en Europe, principalement en France (musées, centres d'art et galerie, Foire Paris Photo) et a participé à deux expositions internationales en Chine, soit la Biennale de Pékin et
Montréal art contemporain, Shanghai. Ses œuvres font partie des collections de l'Art Museum of the Americas
et du Smithsonian,
Washington, D.C.
En 2019, elle a publié un essai intitulé
Entre chair et lumière. De la possibilité d'une distance critique par l'objet-image (L'Harmattan, Paris), inspiré de sa thèse de doctorat (UQAM, 2009).