Un vaste panorama de la production éditoriale underground en Italie depuis la fin des années 1970, à travers une sélection critique de 100 zines hétéroclites – du mail art à la littérature de science-fiction en passant par le punk, la new wave, le hip-hop et la culture queer –, qui témoigne de l'ampleur et de la diversité des bouleversements sociaux, politiques, esthétiques et technologiques au niveau des usages du langage et des stratégies de communication à l'œuvre dans le domaine de l'auto-édition et des sous-cultures.

Ce dernier livre en date – d'une suite de dix volumes commencée avec Léman en 1990 – reprend et redistribue les éléments d'une enquête dont le matériau principal est autobiographique. L'auteur restitue un imaginaire « d'enfance » qu'il écrit pour tenter poétiquement de le comprendre, et ne pas cesser de « devenir ».

Virginia Woolf et Valerie Solanas ont suscité une rêverie. A partir de là, un texte s'est déplié en formules glissantes et références furtives qui ont implosé parfois en signes graphiques et visuels.

Avec une écriture qui se construit dans une écoute sensible du présent, Matinées sans police restitue un rapport au monde où l'intime et l'extime s'affirment dans toutes leurs dimensions politiques.

La danseuse, metteure en scène et dramaturge Esther Meunier Corfdyr s'aventure en territoires endormis : convoquant les sommeils d'une vingtaine d'œuvres théâtrales, chorégraphiques, picturales, cet essai questionne depuis l'espace scénique la représentation du corps endormi et les enjeux qui y sont associés.

Des mains négatives sur les parois des grottes de Chauvet (moins 30 000 ans) aux expériences les plus récentes de certains artistes contemporains, toute une histoire de l'art peut s'écrire sous le prisme de la respiration. Entre ces deux bornes, cette étude tente de mettre en relief la force innovante du souffle et l'importance accordée à la respiration en tant que geste créateur et œuvre d'art à part entière.

Le cinéma comme méthode d'investigation du visible et trajet dans la pensée théorique des images.

Les enjeux de la bibliothèque et de la collection photographique mises en œuvre par Aby Warburg, en tant que « laboratoire » de recherches collectives sur les formes de transmission des images depuis l'Antiquité. Une étude de cas exceptionnel, traversée par la question : quel a été l'impact de la photographie dans le tournant que Warburg marque dans l'histoire de l'art et de la culture ?

Ce livre retrace, à travers une série d'entretiens qui en font apparaître les principaux enjeux, le parcours de Thierry Prat, à la fois acteur et témoin de l'histoire de l'art contemporain en France depuis plus de quarante ans, à travers l'aventure du musée d'art contemporain de Lyon, et de la biennale de Lyon dont il est le cofondateur.

Quelques regards portés sur les imaginaires qui habitent les réalités technoscientifiques, transformant ainsi notre rapport au monde, fermant ou ouvrant l'avenir.

Un essai transthéorique : Arnaud Labelle-Rojoux explore les arcanes du devenir-culte des artistes à travers une vaste série kaléidoscopique de portraits de plasticien·ne·s, de cinéastes, d'écrivain·e·s, de musicien·ne·s ou encore d'architectes « banni·e·s », de William S. Burroughs à Jean-Luc Godard en passant par John Cage.

Ce catalogue offre un voyage – une odyssée – à travers l'œuvre de Paul-Armand Gette avec, comme fil conducteur, le 0m., geste manifestaire qui, depuis 1974, ponctue l'univers de l'artiste.

Dans un lyrisme asséché, comme accidenté, Virginie Lalucq creuse une langue pour témoigner des personnes qui affrontent la maladie et la mort ; de ces grand.e.s vivant.e.s qui nous entourent, qui ne peuvent plus ni écrire ni rien faire car rongé.e.s par la maladie et abandonné.e.s par leur corps… 

Ces textes, écrits en 1976, témoignent de la singularité poétique de F.J. Ossang, sorte de syncrétisme entre la fin de la queue de comète surréaliste, la contre-culture Beat (son amitié avec Claude Pélieu, qui signe ici la préface, en atteste) et l'énergie nihiliste punk (que l'on retrouve dans la musique du groupe MKB Provisoire initié par Ossang), mais également dans son cinéma.

Une revue d'interventions poétiques, critique et politique, internationale (au sommaire du 5e numéro de la grande revue annuelle d'Al Dante : trois textes de Seloua Luste Boulbina, Pierre Chopinaud et Jacques Rancière – sur « les frontières de la fiction » –, une micro-anthologie sur la poésie de très jeunes poéte.sse.s haïtien.ne.s, un dossier important par le collectif « Exilé.e.s », constitué d'auteur.e.s, artistes et chercheur.e.s principalement tunisien.ne.s, et, parmi les artistes invités, des interventions inédites de Jean-Luc Moulène, Paul-Armand Gette et Hervé Ficher...).

Le premier ouvrage d'envergure sur l'histoire et l'actualité aujourd'hui de la Biennale des jeunes artistes, dite « Biennale de Paris », qui eut lieu entre 1959 et 1985, réunissant trente-cinq textes d'auteurs internationaux, parmi lesquels quelques témoignages d'acteurs d'époque ayant pris part à la Biennale.

La vie et l'œuvre de l'ancêtre du happening et du streaking au Japon, Itoi Kanji (alias Dadakan, 1920-2021) : la première étude chrono-biographique complète en langue occidentale sur le grand ascète nudiste dadaïste japonais, avec une iconographie rare.

Une plongée parallèle dans les images du cinéaste Andréi Tarkovski et de la photographe Sophie Ristelhueber.

Les enjeux de la bibliothèque et de la collection photographique mises en œuvre par Aby Warburg, en tant que « laboratoire » de recherches collectives sur les formes de transmission des images depuis l'Antiquité. Une étude de cas exceptionnel, traversée par la question : quel a été l'impact de la photographie dans le tournant que Warburg marque dans l'histoire de l'art et de la culture ?

Un guide à travers les concepts pour refonder l'interdisciplinarité dans les sciences humaines et l'analyse culturelle.

La femme, avenir de l'unité universelle : Charles Fourier et les origines du féminisme.

Une interrogation viscérale sur ce qu'un livre peut ou ne peut être, et sur les positions de l'auteur/lecteur.

Une vaste recherche sur la notion d'écologie acoustique et sonore, intégrant la multidimensionalité de l'écoute pour proposer d'entendre autrement.

Regards croisés d'une théoricienne du design (Alexandra Midal), d'un neuroscientifique (Albert Moukheiber), de designers et de commissaires d'exposition sur les mécanismes à l'origine de la théorie de la Terre plate, et les moyens de diffusion des récits « alternatifs ».

Artistes, designers, chercheuses et chercheurs enquêtent sur le « devenir objet » de la Terre, face à la vision technoscientifique et aux projets de géo-ingénierie qui tendent à faire de notre planète un objet de design.

Regards croisés d'une théoricienne du design (Alexandra Midal), d'un neuroscientifique (Albert Moukheiber), de designers et de commissaires d'exposition sur les mécanismes à l'origine de la théorie de la Terre plate, et les moyens de diffusion des récits « alternatifs » (également disponible en édition française).

Artistes, designers, chercheuses et chercheurs enquêtent sur le « devenir objet » de la Terre, face à la vision technoscientifique et aux projets de géo-ingénierie qui tendent à faire de notre planète un objet de design.

Une analyse du véritable système théorique et marchand élaboré par Michel Tapié de Céleyran (1909-1987), qui inventa sa profession d'entrepreneur d'art en conciliant plusieurs activités – critique d'art, éditeur, conseiller artistique, courtier et collectionneur –, contribua aux destinées internationales de quelque 200 artistes (parmi lesquels Dubuffet, Mathieu, Pollock, Tapiès, Saura, Fontana et De Kooning) et fut à l'origine de l'appellation d'Art informel.

Soupçonné d'avoir été complètement assimilé par les industries marchandes, ce n'est pas tant contre celles-ci qu'il faut défendre l'art que contre un récit simpliste imposé par une certaine sociologie de l'art. Lorsqu'on s'intéresse enfin aux pratiques artistiques elles-mêmes, il devient évident que l'art continue de résister : par sa politique des formes.

Pour un art des contre-visualités : à la frontière des arts et des « surveillance studies », cet ouvrage analyse le rôle technopolitique des nouvelles « machines de vision » et envisage la sousveillance comme un contre-pouvoir démocratique.

Qu'apporte Bergson à l'histoire du concept de « structure » avant même l'avènement du structuralisme ? Pourquoi son approche continue-t-elle d'avoir une actualité ? Sébastien Miravete propose une relecture de la philosophie bergsonienne pour montrer comment elle esquisse une autre métaphysique structuraliste, capable d'inspirer toute pensée du XXIe siècle.

Un recueil de trois nouveaux essais d'esthétique, entre arts visuels et littérature, d'Herman Parret, philosophe déclaré et sémioticien sans le dire : une réflexion sur la « délicatesse » dans les divers domaines de la sensorialité (le visible, le sonore, le gustatif et le tactile) – une lecture des plus suggestives pour la construction ou le développement d'une sémiotique (du) sensible.

Une perspective interdisciplinaire sur la culture visuelle italienne à travers 37 entretiens avec des artistes actifs de 2000 à aujourd'hui.

Une vue d'ensemble du travail de l'artiste américain basé à Paris, à travers une série d'expositions, d'installations et de performances réalisées sur une douzaine d'années, de trois essais et de deux entretiens.

Catalogue consacré aux Tableaux éclatés de Niki de Saint Phalle, vaste série de tableaux composés de formes découpées mises en action par des moteurs au passage des spectateurs, créée en hommage à Jean Tinguely (avec une couverture pop-up permettant de recomposer le motif d'un tableau avec des tirettes !).

La poésie pratiquée comme incendiaire du réel : une enquête poétique sur le désir, l'amour et la masculinité sous la forme d'une constellation de textes, de dessins et photographies.

Un poème construit comme un long chant d'amour à Alep blessé, à tous les Alep du monde.

Une suite de prélèvements effectués, chaque 24 avril, durant quatre-vingt-sept ans, à partir des sources les plus diverses (articles de presse, émissions de télévision, sorties de livres et de films, discours…) : une masse d'informations qui fait, de l'infime à l'impérieux, l'histoire d'un pays.

La suite, posthume et presque achevée, du poème-fleuve initié en 2020 par Jean-Luc Parant, qui interroge notre être au monde avec une liberté à la fois nouvelle et atemporelle.

Une vaste étude de la culture visuelle des musiques industrielles au cours de leur développement en Europe, aux États-Unis et au Japon, des années 1970 aux années 1990, culture globale dépassant la seule expérimentation sonore pour croiser différents médias (graphisme, film, performance, vidéo), dans un dialogue étroit avec l'héritage de la modernité et sous l'emprise croissante des technologies.

Une incursion dans un champ majeur du travail de Christina Kubisch, pionnière des arts sonores, qui explore depuis les années 1970 le potentiel sonore des champs électromagnétiques générés par notre environnement urbain et technologique.

Deux essais inédits de Steven Feld, figure de premier plan de l'anthropologie et des sound studies, qui bouleversent les perspectives acoustiques établies et ouvrent le passionnant domaine de la recherche-composition.

En introduisant les principales théories du design du XXe siècle, Claudia Mareis esquisse des approches et des modèles qui postulent une notion élargie du design, en connexion avec les sciences humaines et techniques, ainsi qu'avec les enjeux d'une société en mutation.

Tissant des liens féconds entre les mondes de la science et du design, ce catalogue dévoile le travail de designers qui ont, de façon conceptuelle, technique ou poétique, interrogé l'architecture de l'Univers et les lois cachées de la physique qui le régissent, et fait rejaillir les questions fondamentales qui animent artistes et scientifiques (avec une contribution du cosmologiste Thomas Hertog).

Regards croisés d'une théoricienne du design (Alexandra Midal), d'un neuroscientifique (Albert Moukheiber), de designers et de commissaires d'exposition sur les mécanismes à l'origine de la théorie de la Terre plate, et les moyens de diffusion des récits « alternatifs ».

Artistes, designers, chercheuses et chercheurs enquêtent sur le « devenir objet » de la Terre, face à la vision technoscientifique et aux projets de géo-ingénierie qui tendent à faire de notre planète un objet de design.

Tissant des liens féconds entre les mondes de la science et du design, ce catalogue dévoile le travail de designers qui ont interrogé l'architecture de l'Univers et les lois cachées de la physique qui le régissent (également disponible en édition française).

Regards croisés d'une théoricienne du design (Alexandra Midal), d'un neuroscientifique (Albert Moukheiber), de designers et de commissaires d'exposition sur les mécanismes à l'origine de la théorie de la Terre plate, et les moyens de diffusion des récits « alternatifs » (également disponible en édition française).

Avec les Nouveaux commanditaires, c'est tout un chacun qui peut dorénavant exprimer son besoin d'art, motiver les conditions de création d'une œuvre comme de son existence dans la société. François Hers revient sur l'Histoire, les enjeux de cette révolution et la conception de son protocole de mise en œuvre qui a débutée en 1990.

Une monographie monumentale retraçant dix ans de pratique du sculpteur français sur quelque 500 pages, avec un entretien et cinq essais.