Livre d'artiste documentant le projet à la fois artistique, politique et collectif de Nicolas Floc'h, basé sur un principe de participation et de co-réalisation, qui pointe, à différents niveaux, les relations multiples entre des groupes sociaux et des institutions publiques qui les structurent et les encadrent, tout en questionnant également la valeur symbolique ou économique d'une œuvre d'art.
Le 64e numéro du Jahresring – revue annuelle d'art contemporain allemande qui paraît sans interruption depuis plus de 60 ans –, édité par Wolfgang Tillmans.
Le 64e numéro du Jahresring – revue annuelle d'art contemporain allemande qui paraît sans interruption depuis plus de 60 ans –, édité par Wolfgang Tillmans.
Publication regroupant la totalité des 50 moules de visages issus de la série Imagines, inspirée de la tradition des masques mortuaires en Rome antique. Chaque portrait est reproduit sur carte postale ; au revers de chacune, Keith Edmier a ajouté des commentaires manuscrits se reportant au portrait en question. L'ensemble est présenté sous un élégant coffret aux lettres blanches débossées.
À l'occasion d'une résidence aux Laboratoires, la chorégraphe Lenio Kaklea a récolté les témoignages de près de 300 habitants d'Aubervilliers autour de leurs habitudes, rituels et métiers. Ces pratiques sont rassemblées au sein de cet ouvrage sous la forme de courts portraits écrits.
Cent portraits noir et blanc d'étudiants de l'ECAL – Ecole Cantonale d'Art de Lausanne, réalisés entre 2013 et 2016 par le photographe Anoush Abrar, également enseignant à l'école.
Quelque quatre mille polaroïds retraçant près de quinze années de la vie de l'artiste et ancien directeur de l'ECAL. Du New York artistique des années 1970 aux voyages en Amérique du Sud ou sur les rives du lac Léman, ce journal photographique révèle un portrait intime à forte charge érotique. Avec des textes de Hans Ulrich Obrist et Stéphanie Moisdon.
Negative Book recueille une série de quatre-vingt-quatre photographies en noir et blanc, formant un journal intime en images négatives réalisé suivant une procédure très particulière (le corps de l'artiste peint en noir, avec des ombres soulignées en blanc, créant un effet inversé sur les négatifs photographiques) lié à une réflexion performative sur l'exposition du corps de l'artiste.
Première publication consacrée aux images du photographe Roberto Timperi : dix ans de travaux dessinant les contours d'un portrait intime au cœur de l'underground.
Résultat de trois années de travail, cet ouvrage du duo Rico Scagliola et Michael Meier propose un portrait de l'espace public occidental à travers une exploration du quotidien des femmes et des hommes qui l'habitent. Les clichés sont accompagnés de paroles entendues dans la rue ou de phrases reprises d'internet, contribuant à la composition d'une véritable comédie humaine contemporaine.
Série photographique en noir et blanc en forme de témoignage amoureux à l'actrice et réalisatrice italienne Asia Argento. Réalisés à Paris, ces clichés rendent hommage à une certaine idée du rock 'n' roll way of life. L'ouvrage, en impression riso sous étui sérigraphié, est logiquement introduit par un avant-propos carabiné de la prêtresse no-wave Lydia Lunch.
Rassemblant des œuvres réalisées entre 1994 et 2017, cette nouvelle monographie met à l'honneur une série d'autoportraits fictionnels sur caissons lumineux et documente également largement la production musicale de l'artiste canadien. L'ouvrage richement illustré comprend des essais d'artistes, de critiques et de conservateurs ainsi qu'un propre texte de Graham.
Première monographie consacrée à un artiste méconnu, le peintre et dessinateur allemand Josef Maria Schröder (1874-1972). Actif de l'entre-deux guerres au milieu des années 1960, Schröder a développé une technique de dessin au stylo bille avec laquelle il produisit de lumineuses compositions abstraites et des portraits inspirés du surréalisme et du constructivisme. Elles sont présentées ici pour la première fois.
170 portraits de démons par l'artiste suisse : la réhabilitation joyeuse d'une créature ancestrale en figure postmoderne et minimaliste, à la fois comique et terrifiante.
Perfect Cherry Blossom présente le résultat de la première collaboration très attendue entre l'artiste britannique
Oliver Payne et l'artiste pop japonais Keiichi Tanaami : une série de dessins originaux de Tanaami retravaillée par Payne à l'aide de stickers figurant des éléments graphiques issus de jeux de tir d'arcade japonais.
Une collection de 37 cartes postales réalisées à partir de photos de famille réunies par les participants d'un atelier collectif dirigé par l'artiste et écrivaine Valérie Mréjen. L'ensemble rend compte de deux récits familiaux fictifs, que le lecteur peut librement réagencer afin de créer sa propre histoire.
Depuis 2008, Walead Beshty photographie les personnes rencontrées à chaque étape de ses projets artistiques. Cette publication – premier volume d'un diptyque – donne à voir une une galerie de portraits en noir et blanc où se croisent assistants, personnel de galerie, conservateurs, techniciens de laboratoire, critiques, collègues artistes, collectionneurs et même les « machines » qui contribuent au progrès d'une œuvre depuis l'atelier jusqu'à l'exposition.
Publication éditée par Enzo Cucchi, regroupant des dessins d'Alex Katz et des poèmes de son fils, Vincent. Une célébration des liens filiaux et amicaux qui unissent les trois auteurs.
Les nouvelles visions kaléidoscopiques de Keiichi Tanaami entrelacent les motifs obsessionnels du grand maître japonais – yeux, aviation militaire, chair érotisée, icônes de la culture populaire – dans un décorum diapré semblant libéré de l'attraction terrestre.
Catalogue consacré au peintre allemand Matthias Dornfeld, dont les œuvres reprennent les sujets traditionnels de la peinture classique – paysages, portraits, natures mortes – avec un style hérité de l'expressionnisme naïf.
Cet ouvrage propose une déambulation au milieu de paysages, de portraits et de scènes historiques, évoquant, sur un mode monumental, la tragédie du monde contemporain, dans une perspective qui convoque l'histoire de la peinture. Des vues de l'exposition enrichies par un texte de Xavier Douroux et un entretien de Pascal Pique présentent un grand ensemble de peintures récentes et réalisées principalement de 2013 à 2016 (catalogue de l'exposition éponyme au Centre Régional d'Art Contemporain à Sète).
L'artiste suisse Raffael Waldner est omnubilé par la culture automobile. Salon constitue un essai photographique consacré aux mannequins employées comme ambassadrices féminines dans les salons automobiles.
Un « trésor irrévérencieux », recueillant 80 dessins érotiques publiés pour la première fois au sein de ce grand livre d'artiste, sélectionnés dans 66 carnets de croquis que Thomas Huber a réalisés depuis 1972.
Journal photographique élaboré à partir de 3000 clichés noir et blanc réalisés en 1972 entre Londres et la Suisse, juste avant qu'Iwan Schumacher ne se consacre entièrement à la réalisation de films. Prises à la volée, les photographies du cinéaste helvète sont imprégnées d'une qualité onirique, offrant le portrait d'une jeune génération post-Sixties teintée de mélancolie.
Ce livre contient principalement des photos inédites issues des archives de Jamie McLeod, couvrant 20 ans de travail avec Marc Almond (Soft Cell), qui fut sa muse, son mécène et son ami.
L'artiste française convoque le mythe de Déméter dans un film épique et sans artifice tourné à La Ciotat, suivi d'un court documentaire autour d'une série de dessins réalisée en Algérie. Le livre qui accompagne le DVD comprend trois textes d'un écrivain-philosophe, d'une galeriste et d'un cinéaste, ainsi que des captures du film et des dessins préparatoires.
Monographie composée de séries de peintures réalisées par l'artiste franco-américaine entre 2013 et 2016, à partir de documents photographiques issus pour l'essentiel de films de sexploitation des années 1960. Le volume comprend également deux essais et des vues d'expositions.
Publication monographique proposant une évocation à plusieurs voix de l'œuvre de l'artiste new-yorkais à travers un ensemble textuel littéraire et poétique.
Revue dédiée aux formes d'art associées à la spatialité, Espace consacre son 114e numéro à la place du visage dans le domaine artistique. Au sommaire : « le masque autochtone comme objet de lecture de l'identité » par Alexia Pinto Ferretti, « le double jeu du visage contemporain » par Marion Zilio, « biométrie, identité et le potentiel du visage » par Vincent Marquis, « le visage : l'autre du portrait ? » par André-Louis Paré, rubriques « événements » et « art public et pratiques urbaines », comptes-rendus d'expositions et notes de lectures.
Monographie élaborée autour d'un abécédaire traversant les souvenirs et projets d'une pionnière de l'art numérique. Cette publication comprend également les textes de contributeurs ayant traversé la carrière de l'artiste, de Nam June Paik à Paul Virilio, ainsi qu'un entretien avec Catherine Ikam et son collaborateur et associé Louis Fléri.
Un témoignage saisissant du chant du cygne des bistrots populaires de Vienne : 120 portraits et clichés réalisés en totale immersion dans ces univers parallèles ouverts dès cinq heures du matin, lieux de beuveries, d'outrances et de bagarres
qui défraient encore régulièrement la chronique, mais aussi derniers lieux de conversation et de vie sociale pour toute une ancienne génération de buveurs, où le temps semble s'être totalement figé depuis les années 1960.
Première monographie couvrant l'ensemble de la carrière de Billy Sullivan, Still, Looking – Works 1969-2016 se donne à voir comme une autobiographie visuelle et comme le témoignage achronique de quarante années d'underground new-yorkais.Accompagné de deux essais, l'ouvrage explore également l'interrelation entre les œuvres photographiques, picturales et dessinées de Sullivan, soulignant la singularité du processus de création choisi par l'artiste.
Des années 1980 à 2005, Elio Montanari a photographié les artistes au travail – depuis la production de l'œuvre jusqu'à son installation dans l'espace d'exposition. Véritable document sur le processus de création collectif impliquant l'artiste et ses pairs, les assistants et les curateurs, Quis Erudiet Without Documenta couvre avec spontanéité près de trente ans de scène artistique internationale (avec Claes Oldenburg, Coosje van Bruggen, Frank Gehry, Matthew Barney, Pier Paolo Calzolari, James Lee Byars...).
Prostituées, vagabonds, fous du village, rastas, proxénètes, expatriés ivres, videurs surmenés, mendiants, voyous, flics, employés d'ONG, exorcistes des rues... un portrait photographique hallucinant des anges déchus du district de Kabalagala, épicentre de la vie nocturne de la capitale ougandaise.
Un examen des relations entre Antoine Bourdelle et Alberto Giacometti, qui dresse un état des lieux pour le déchiffrement d'un désaveu et explore l'histoire plus générale de l'héritage et de l'enseignement artistiques sous le régime de la modernité.
En 1982, Barbara Davatz photographie douze jeunes couples de la scène zurichoise – amoureux, amis ou proches. Elle poursuit sa série de portraits des mêmes personnes en 1988, 1997 et 2014, couvrant ainsi plus de trois décennies de relations humaines, d'évolution esthétiques et sociales.
Cet ouvrage retrace le quotidien d'Adrià Cañameras et de sa petite amie dans la ville de Madrid : une collection de photographies en noir et blanc immortalisant des instantanés de vie où les frontières – entre jour et nuit, public et privé – fusionnent et se confondent. Jorge M. Fontana accompagne de ses mots cet itinéraire amoureux.
Publication regroupant vingt ans de photographies d'adolescentes, le sujet de prédilection de Ramiro E, réalisées dans le cadre de séances privées, de commandes éditoriales ou de sessions inopinées, reproduites sur un papier glacé au rendu spectaculaire.
Catalogue d'une exposition réalisée à partir de la collection du Frac Réunion et de douze artistes invités, Où poser la tête ? propose une sélection de portraits et autoportraits qui ouvrent le champ de la représentation de soi et de l'autre entre l'Afrique, la zone Océan Indien, l'Asie et l'Europe.
Le portrait a toujours été un des attributs de représentation du pouvoir. Le photographe Max Armengaud, qui portraiture depuis une trentaine d'années les institutions européennes célèbres, de l'Opéra de Paris au Vatican, inscrit sa démarche dans le prolongement de cette histoire et en rupture avec elle, transformant son traitement iconique de la figure et élargissant ses codes à la dimension collective.
Monographie de référence, abondamment illustrée et avec un long entretien, du peintre suisse dont les paysages, natures mortes ou scènes de genre créent des atmosphères d'une intensité grave, d'une étrangeté évoquant à la fois les univers de Beckett, de Kafka, de James Ensor et de Balthus.
Cette nouvelle monographie de la photographe française rassemble 42 photographies prises entre 2011 et 2014 durant la fête juive de Pourim dans le quartier de Stamford Hill à Londres.
Cette première monographie rétrospective, monumentale (4 kg !), dédiée à Louis Michel Eilshemius (1864-1941) rassemble des peintures provenant de plus de 70 institutions et collections privées, américaines et européennes, afin d'offrir une vision aussi large et riche que possible de cette immense œuvre. Stefan Banz livre un long essai inédit dans lequel il analyse les formes sous lesquelles Eilshemius a pu inspirer Marcel Duchamp, qui l'a « découvert ».