les presses du réel

Signature et achevé en soiEsthétique, psychologie et anthropologie dans l'œuvre de Karl Philipp Moritz (1756-1793)

sommaire
Table des matières

PROLOGUE

La liberté du beau
Historiciser l'art et le moi
Unité, relation, histoire
Des réminiscences de la Renaissance
La Renaissance, un produit du 19e siècle?

PREMIÈRE PARTIE. PENSER L'UNITÉ. LE SUJET ET L'ŒUVRE D'ART

AVANT-PROPOS

Karl Philipp Moritz : 1756-1793. Éléments de biographie
Le statut de la biographie : questions de méthodologie, le choix herméneutique
Entre sentiment et raison
La menace du spectre : difficile unité du moi

CHAPITRE 1. LA MISE EN FORME LITTÉRAIRE DU MOI

Écriture de soi et achevé en soi, ou comment trouver la bonne forme

1. Unification et fragmentation dans le roman : le moi d'Anton Reiser et le moi d'Andreas Hartknopf
Les premières impressions d'Anton Reiser
L'étude du cœur humain selon Jean-Jacques Rousseau
Parler de soi comme d'un « il » : le discours indirect
L'écriture comme opération d'unification
L'écriture autobiographique, une objectivation de soi
L'expérience éclatée par la mécanique d'Andreas Hartknopf
La lettre tue, l'esprit vivifie
Un « portrait vivant de la mort »
La force de l'individu

2. Le moi et l'œuvre d'art

La fiction de l'identité personnelle
Temporalité et causalité : continuité, discontinuité
Écriture symbolique, écriture allégorique
Allégorie et symbole chez Solger

CHAPITRE 2. LE MOI ET LA PSYCHOLOGIE

1. Présentation de GNOTHI SAUTON
La conception de la psychologie chez Moritz
Les influences de Moritz dans sa conception de l'âme (1) : la psychologie
Les influences de Moritz dans sa conception de l'âme (2) : l'anthropologie

2. Esthétique et psychologie empirique
Métaphysique, psychologie et esthétique : Christian Wolff

3. GNOTHI SAUTON : psychologie et connaissance de soi
La biographie piétiste, une origine contestée (pour expliquer l'émergence de la psychologie au 18e siècle)
Kant et la connaissance de soi
L'individu : entre art et psychologie. La monade, le sujet et l'œuvre d'art
La personne et la statue dans l'art classique (Hegel et Socrate)

4. La littérature comme matériel théorique
L'anthropologie littéraire de Herder
L'observation de soi au cœur de la pratique de l'artiste : l'imitation théâtrale
L'imitation théâtrale entre imitation du bien (morale) et imitation du beau (artistique)
La pulsion d'imitation
Le dilettantisme

DEUXIÈME PARTIE. PENSER LA RELATION. SIGNATURE ET ACHEVÉ EN SOI

AVANT-PROPOS

CHAPITRE 1. L'ŒUVRE D'ART : UN ACHEVÉ EN SOI

1. Imitation et sentiment : constat d'une incompatibilité
Comment fonder les arts à partir d'un seul principe ?
L'influence de l'Abbé Batteux sur le débat allemand
Le problème de la poésie lyrique

2. Moritz dans le sillage de Mendelssohn : la question du plaisir
Une difficile unité
Imitation et sentiment
La perfection subjective

3. Le concept d'achevé en soi : une théorie objective du beau entre imitation et sentiment
La nature de l'art
La spécificité du beau artistique, qui n'est ni la perfection, ni le beau naturel
Le plaisir pris à l'utile et le mécanisme du beau
Moritz, Madame Guyon et le pur amour
Le dehors et le dedans
L'oubli de soi dans la contemplation du beau : l'amour désintéressé
« Le manque de finalité externe doit être remplacé par la finalité interne »
La contingence du plaisir
Signe d'agrément : à titre d'accompagnement
Plaisir et jugement

CHAPITRE 2. LE GÉNIE. CRÉATION, RÉCEPTION, INTERACTION

1. L'imitation formatrice du beau
Les « imitations » : l'art et la vie
Pulsions d'imitation et de formation
Une pensée de l'interface – ornements et ruines
Une imitation qui repose sur un principe de différence
L'empreinte du beau et les lois de la nature
Le tout de la nature, le tout de l'œuvre d'art
Une trace secrète, un sens caché : la mythologie
Johann Joachim Winkelmann
Passion/action des organes
Un calme sentiment de soi : la nature, l'art et l'histoire
L'empreinte du beau dans une œuvre achevée
Une collaboration du génie et du goût pour déchiffrer la nature

2. L'âme, le monde, l'âme du monde et l'imagination
Leibniz et l'expression
Les sentiments, signes de l'âme
L'imagination transcendantale
Les « formes formatrices » chez Shaftesbury

3. Kraft et théodicée : l'art et le beau au centre d'une énergétique de l'âme
L'unité dans la variété et la monade
Kraft et obscurité

4. Force et passivité : Moritz et la mystique
Mystique et psychologie
Mystique et négativité : désintéressement, dé-subjectivation, force impersonnelle
Remarques conclusives, 1 : la négativité positive de l'œuvre-trace.
Remarques conclusives, 2 : Nietzsche et Moritz ? (Le problème du poète lyrique)

TROISIÈME PARTIE. L'EXPÉRIENCE DE L'HISTOIRE

AVANT-PROPOS

Histoire et forme chez Goethe et Moritz
Expérience et histoire

CHAPITRE 1. LE VOYAGE EN ITALIE

1. Comment l'histoire prend forme à Rome

2. L'interprétation des ruines antiques
Dynamiser notre vision, la rendre historique
Moritz et Benjamin : allégorie et ruine
La lecture allégorique
Le motif de la ruine
La loi ruineuse de l'allégorie
Pulsion d'imitation et manie d'innovation

3. Histoire, ornement et autonomie des formes
La querelle de l'ornement
La découverte des ornements antiques
Un premier texte classique sur les ornements
Histoire des formes (ornement et histoire)
L'ornement chez Moritz
L'ornement comme indicateur de l'achevé en soi

CHAPITRE 2. INTERPRÉTER L'ART, LA NATURE ET LA VIE

1. L'interprétation des traces

Foucault et Blumenberg
Histoire et psychologie : un travail d'interprétation
La Renaissance en héritage
La théorie des signatures
Le signe signé (signatum signum)

2. L'histoire naturelle
La figure kantienne de « l'archéologue de la nature »
Goethe et Kant : la part morale de l'expérience esthétique

3. La vie dans la nature et l'histoire
Biographie et biologie

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

REMERCIEMENTS


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