les presses du réel

Pomme-cul et Petites fleurs

extrait
Je fumais la pipe, j'avais des cheveux longs et à 19 ans, je publiais mon premier livre Prosésies écrites. On m'appelait la poétesse.

Depuis, presque tous les soirs sur des feuilles volantes, sur des carnets rouges, verts ou noirs… et aux côtés de mes très longues et indispensables listes qui organisent toujours mon travail et la vie pratique, avec des suites d'idées, des petits dessins. Je n'ai pratiquement jamais cessé de juxtaposer ces lignes, ces textes – « automatique psychique pure ». Écrire juste pour moi. Je n'y attachais qu'une seule importance : zapper le trop de stress, écrire autrement et autre chose que des e-mails, écrire pour le plaisir de se surprendre, de s'étonner soi-même et de retrouver des mots laissés pour compte.

Il y a 30 ans, le Baiser de l'artiste. Aujourd'hui, date anniversaire de mes 60 ans, ce recueil de poèmes qui livre en riant, un secret, un murmure, qui se dit avec du sexe, un baiser, des clins d'œil et des fleurs bien sûr.


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