Chroniques du quotidien de Jann-Marc Rouillan en liberté conditionnelle : au gré des rencontres militantes, l'ancien d'Action directe témoigne de la situation politique actuelle avec une langue désaffublée des contraintes stylistiques et typographiques. Un récit illustré des dessins de Marie-Claire Cordat.

Le procès d'un marginal, condamné pour les meurtres d'une prostituée, dont il était amoureux, et de son client, un député de la République. Une fable contemporaine de l'écrivain de l'extrême, Jérôme Bertin.

Dans la juste lignée de la poésie objectiviste américaine, une poésie-témoignage qui donne à lire autrement un document officiel publié par l'ONU sur une des opérations militaires menées à Gaza par le gouvernement israélien.

Présenté comme une autobiographie apocryphe, cet ouvrage, entre roman, épopée et document, nous raconte la vie d'Edie Sedgwick, égérie d'Andy Warhol, compagne de Bob Dylan, mannequin pour Vogue et Life…

Un ensemble de poésies écrites entre 2004 et 2012 : textes scandés et répétitifs, tentative d'un récit, d'un témoignage face à l'enfermement toujours plus présent et pour la création de stratégies de fuite.

Un roman qui se développe à partir de récits fragmentaires, entre science-fiction et littérature expérimentale, à la manière de la trilogie Nova de William Burroughs.

Pourquoi l'homme a-t-il inventé la course à pied ? Entre généalogie sportive et réflexion libre, voire loufoque, un petit traité impertinent de Jean-Michel Espitallier.

Un texte poétique autour de l'écriture du désir, dans la lignée de Georges Bataille.

Anthologie dédiée à l'œuvre poétique et théorique des époux Garnier, fondateurs, dans les années 1950, du spatialisme. L'ouvrage comprend un essai d'Isabelle Maunet-Saillet sur la genèse et l'histoire de la poésie spatialiste ; un ensemble de manifestes et de textes théoriques écrits par Ilse et Pierre Garnier, et une anthologie de leurs principaux poèmes.

Prolongement du projet initié dans les Cahiers de la 5e feuille, ces carnets retracent les voyages scientifico-poétiques de Julien Blaine à la recherche de la langue originelle.

Un récit qui nous entraîne dans une visite hallucinée et hystérique de l'institution psychiatrique. Le patient est un roman picaresque d'un genre nouveau écrit dans un style cru qui n'est pas sans évoquer Bukowski, Céline et Artaud.

Dans ce récit, Jacques Sivan invente une autre planète, peuplée comme la Terre d'individus mortels. Il dresse le portrait de quelques-uns, d'une langue fragmentée et comme brouillée sous l'effet de cet autre univers. Une mise en abyme de notre monde doublée d'une investigation du langage.

Recueil de poésie écrit dans les geôles syriennes par le poète primé et grand opposant au régime syrien Faraj Bayrakdar. Introduit par une préface du poète français Michel Deguy.

Un court texte poétique empruntant au langage du conte pour rendre l'expérience du suicide maternel.

Anthologie de la revue de poésie expérimentale la plus importante des années 1970 (25 numéros + 1).

Récits des premiers mois de liberté de l'ancien membre d'Action directe Jann-Marc Rouillan et des rencontres qu'il cultive au gré de ses marches estivales dans Marseille. Ce carnet est illustré de dessins de Marie-Claire Cordat. Dessins noirs, expressifs, violents.

Un portrait des maux actuels de la société algérienne à travers un roman à l'humour provocateur et transgressif.

De la Seconde Guerre mondiale à une guerre de décolonisation, un récit sur les conflits narré par un soldat.

La revue des éditions Al Dante réinvente des outils de pensée philosophiques, poétiques, artistiques, politiques… pour mieux se poser la question du « que faire ? »…

Un tour du monde des recettes de bouillabaisses, guidé par le verbe savoureux du poète Henri Deluy.

Le professeur est un récit en 28 chapitres, chacun composé d'une seule phrase, longue de plusieurs pages, écrite selon un rythme lancinant, parfois heurté, syncopé. Il y a ici une confrontation violente entre le travail formel, « abstrait » du langage, et le sujet, pornographique, où le corps et ses élans sont présents dans toute leur crudité.

Mercure est un long récit dans lequel le narrateur lutte et s'acharne à apprendre la musique, sur un « piano » : un clavier dessiné sur un morceau de carton. Une musique nécessaire et si douloureuse à apprendre, c'est à la fois la vie, la relation à l'autre, la relation à soi… le besoin de communication d'amour.

Le roman autobiographique de Jérôme Bertin relate sa jeunesse dissolue, faite d'excès et de violence, jusqu'à la marginalisation et les séjours psychiatriques. Un parcours sombre dans lequel perdure, néanmoins, la volonté féroce d'écrire.

Un récit totalement autobiographique où l'auteur raconte par le menu son addiction au Stilnox©, puissant somnifère hypnotique de la famille des benzodiazépines. Un livre en cinq parties, chacune abordant la question de cette addiction d'une façon nouvelle, et d'une écriture différente.

Un récit constitué de fragments de rêves inspirés de la sous-culture populaire (jeux vidéos, cinéma de série Z, Quentin Tarantino, Robert Rodriguez). L'auteur clôt cet ouvrage par deux « contes » modernes, trash et sanglants.

Un ensemble de textes, chacun consacré à la vie d'un homme illustre vu à travers la plume d'un autre homme illustre.

L'artiste Cédric Pigot tisse un écrin sonore bruitiste pour recueillir les mots et la voix du poète Jacques Sivan. L'enregistrement accompagne un ouvrage imprimé sur des images recueillies sur internet et filigranées. Avec une postface de Bernard Heidsieck.

Le deuxième numéro du collectif Contre-attaques porte sur l'engagement et l'œuvre de Jean-Marc Rouillan. Le militant politique et écrivain a choisi de mettre en avant dans ces mêmes pages les philosophes Daniel Bensaïd et Henri Lefebvre ainsi que l'activiste Pierre Goldman (avec des contributions de Véronique Bergen, Charles Pennequin, Julien Blaine, Rada Ivekovic, Pierre Linguanotto, Laurence Denimal, Stéphane Nowak Papantoniou…).

Geste poétique ambitieux centré sur l'association de deux mots, Bimot avait précédemment fait l'objet d'une publication intimiste. Cette nouvelle édition révisée et augmentée offre sa pleine mesure à ce projet poétique minimaliste de grande ampleur.

Recueil constitué de transcriptions fictives de discours d'experts invités à la radio. Parmi ces discours sur des sujets aussi différents que l'art dans la vie, la raréfaction de l'eau, la cigarette ou les relations de voisinage, un seul est authentique. Avec un humour grinçant et décapant, l'auteur s'amuse de la notion d'expert, nouvelle forme de perversion propagandiste.

Recueil de quatre traités : le premier introduit de façon singulière la notion même de traité ; le second s'interroge sur la vie et la mort ; le troisième consacré au pin parasol est un complément au traité n° 02, et le texte conclusif offre une réflexion loufoque sur l'acte de penser, d'après l'œuvre de Wittgenstein.

Une leçon performative flamboyante sur la poésie contemporaine, écrite par Julien Blaine, poète « en chair et en os », inventeur de la poésie élémentaire, à usage des étudiants… et des autres.

Dans cet ouvrage, Vannina Maestri décompose le discours contemporain en fragments textuels, tirant parti des possibilités spatiales de la page et des expérimentations typographiques pour mieux rendre compte de la cacophonie du monde.

Dans ce texte expérimental aux grandes compositions typographiques colorées, Jean-François Bory se livre à une interrogation sur les commencements et les fins dernières de l'écriture. Au passage, on croise Apollinaire, Ezra Pound et Marinetti, c'est toute la modernité du début du XXe siècle qui, dans cette aventure très alphabétique, est placée en abîme.

Un ouvrage poétique autour du voyage, des émotions et des sensations qui s'en dégagent.

Un recueil de textes résolument féministe dans lequel Joumana Haddad évoque le parcours de poétesses qui se sont suicidées, des sœurs de combat venant de tous les pays qui ont joué leur peau en poésie, tout en se sentant formatées dans leur quotidien et prisonnières de leur corps.

Foie gras de jeune fille, cygne blanc saupoudré de cocaïne… Un livre de recettes iconoclastes mêlant corps et esprit, sauvagerie et érotisme, plaisir des sens et humour noir. Avec une postface de Rudy Ricciotti.

Nation : entre fable contemporaine et récit futuriste, ce texte nous raconte la naissance, la vocation, l'apogée, le déclin, la fin et la disparition de Nation, état global et totalitaire où chacun est un fragment, une pièce du puzzle.

Un texte irrévérent et joyeux qui fait se télescoper les univers de la politique française et l'histoire du rock'n roll.

Résultat d'un happening organisé au Mac/Val, cette publication présente les textes lus par un ensemble de poètes sonores de renoms, accompagnée d'un enregistrement produit par Laurent Prexl à partir des aspérités sonores de chacun des récitants.

Dans ce récit pornographique sous forme d'adresse désespérée à l'être aimé, Michel Surya pousse les limites de l'excès jusqu'à l'étouffement. L'angoisse de l'être au monde se fait à chaque ligne toujours plus nue.

Le premier numéro de la revue du collectif Contre-attaques propose une pensée du contemporain à partir des travaux de Michel Surya et de trois auteurs essentiels à son œuvre, Beckett, Kafka et Pascal.

Recueil constitué de trois longs poèmes méditatifs en prose, publié pour la première fois en 1972 : un chef-d'œuvre provocateur qui a participé à l'établissement d'une nouvelle forme poétique.

Cette publication présente un enchevêtrement de fictions traitant de déformations physiques et de doubles, participant à former une réflexion sur la dualité de l'homme et du corps.

Caricature d'album concept : les chansons qui composent ce livre/disque relatent les tribulations d'un jeune poète maudit, amateur de littérature, de chimie et de rock'n roll, qui n'arrive pas à se faire publier, malgré tous ses efforts pour emprunter à la scène poétique actuelle toutes les poses adéquates. Mais la poisse, la terrible fatalité du loser toujours le rattrape…

Œuvres poétiques complètes de Clara Elliott, chanteuse et musicienne du collectif Crass qui hanta la scène punk londonienne des années 1970 et 1980.

« Il est dix heures. Franck ramène sa fraise et fout la merde au café des sports… » David Sillanoli exécute ici son premier roman, porteur d'une esthétique trash héritée des sous-cultures et de l'esprit punk, qu'il ne cessera de développer dans ses œuvres futures.

Un narrateur multi-fonction – journaliste, poète, scénographe, consultant, conseil en communication… – expose sa vision de l'histoire et de l'actualité, par des allers et retours entre le monde actuel et 1789, interrogeant les notions d'aliénation et d'émancipation, de citoyenneté, dans un processus d'adresse au lecteur.