les presses du réel

AH AH AH n° 01

sommaire
Par ordre d'apparition dans la revue : un texte de Marjolaine Lévy sur Simon Starling, suivi d'un portrait de l'artiste debout devant un mur blanc, la tête enfouie dans un canoë. Une photographie d'Annika von Hausswolff intitulée The Blind Woman, 1998. Une cellule de prisonnier, une salle d'interrogatoire, des corridors : quatre images signées Gregor Schneider, extraites de la série Weisse Folter, 2005-2007. Une image de la Terre, capture d'écran. Des portraits de Samuel Boutruche et Benjamin Moreau (KOLKOZ), photographiés lors de leur résidence à la Casa de los Perros, Apaseo el Grande, État de Guanajuato, Mexique, de septembre 2010 à février 2011. Des reflets de lumière sur le zinc du café Le Monsigny, 25 rue Saint-Augustin, Paris. Les paroles de FEEED, une chanson signée Jacques Julien et Hugues Reip (groupe SPLIT), et des images du concert qu'ils donnèrent le 3 mars 2011 au Centre culturel suisse, Paris. Une sculpture de Laurent Grasso intitulée Anechoic wall, 2010. Des images d'Arnauld Pierre, historien de l'art, photographié lors d'un entraînement d'aïkido au dojo du gymnase Caillaud, à Paris, le 31 mars 2011. La représentation, en deux dimensions, des œuvres d'Alexander Calder Sans titre, vers 1933 et Snow Flurry I (Rafale de neige), 1948, parues dans l'ouvrage d'Arnauld Pierre intitulé Calder. Mouvement et réalité, Paris, Hazan, 2009. Des militaires en patrouille au jardin des Tuileries, à Paris, photographiés le 8 décembre 2010, le jour où une épaisse couche de neige recouvrait la ville. Quelques pages consacrées à l'Euthanasia Coaster de Julijonas Urbonas, hypothétique machine à euthanasier ayant la forme d'une montagne russe, créée pour prendre la vie de façon « humaine », dans l'élégance et l'euphorie. Des fils électriques enchevêtrés, des pneus sur une bâche noire, des plaques de plomb photographiés par Morgane Tschiember lors de voyages en Chine (2008) et aux États-Unis (2009). Trois œuvres de M. Tschiember intitulées How small a thought it takes to fill a whole life (comme il suffit d'une petite pensée pour remplir toute une vie), trames, 2011, sérigraphies sur verre, 2 x 3 m. Des maisons parfaitement alignées et des jardins entretenus : trois images signées James Casebere, extraites de la série intitulée Landscape with Houses, photographies d'une immense maquette réalisée par l'artiste qui s'est inspiré du paysage périurbain de Dutchess County, dans l'État de New York. Une image du bureau de Romain Torri, galerie TORRI, rue Saint-Claude à Paris, avec des œuvres de Mathias Schweizer, Jean-Baptiste Bernadet, Florian Pugnaire, Braco Dimitrijevic, Hamish Fulton. Deux peintures de Vera Molnar intitulées Carré coupé en 5 rectangles, 2011. Le public massé devant le tableau de Léonard de Vinci La Joconde, le 30 mai 2011 à 15 heures, au musée du Louvre, à Paris. Un clou en bronze planté dans un mur de la galerie Triple V, à Paris, œuvre d'Olivier Babin intitulée You Know, 2009. La vue sur la rue Beaubourg depuis la percée architecturale de Gordon Matta-Clark, photographiée en 1975, impression numérique sur toile montée sur châssis rond (Ø 50 cm), œuvre intitulée Pour le mur, signée Pierre Denan et exposée à la galerie de Multiples, à Paris, le 15 octobre 2011, jour du lancement de AH AH AH. Un épais nuage de fumée progressant dans un décor primitif flamand, œuvre de Laurent Grasso intitulée Studies into the Past, huile sur panneau de chêne, 2010. L'image, répétée deux fois, d'une main de femme tenant un iPhone éteint, réplique du visuel (une publicité pour transistor radio) utilisé par Wallace Berman pour ses Verifax Collage réalisés dans les années 1960, mais laissée en l'état, avec l'idée que chacun peut personnaliser son exemplaire de AH AH AH, en y collant les visuels de son choix. Des traces de peinture blanche sur le trottoir situé en face de la galerie Jocelyn Wolff, rue Julien-Lacroix, à Belleville, Paris. Deux portraits de Pierre Denan (images Cécilia Jauniau), d'après des photos réalisées par l'artiste allemand Peter Roehr pour le carton de son exposition « Roehr bei Seide », 1967, Francfort. Un plafond de la galerie Thaddaeus Ropac, rue Debelleyme, Paris. Elise Kleeb et Anissa Touati (Heidigalerie, Nantes) au Baron, dans la nuit du 11 mai 2011, après une soirée au Tokyo Art Club pendant laquelle, sur invitation de Xavier Veilhan, Melvil Poupaud lut des textes d'Edouard Merino. Une seconde du film Face/Off de John Woo, 1997 : scintillements de lumière photographiés après un arrêt sur image. Le tableau de Steven Parrino intitulé Cosa, 1990, accroché dans le bureau de Mark Alizart au ministère de la Culture et de la Communication. Un carré noir sur fond blanc réalisé, pour la revue, par Alberto Herraíz, chef du restaurant El Fogón, Paris. Une photo du médium Reynal Roussel, à qui Pierre Denan a demandé d'entrer en contact avec l'esprit de Marcel Duchamp. Un masque africain en plastique blanc thermoformé, œuvre de Franck Scurti intitulée White Memory (Neger Plastik), 2006. Une plaque de marbre portant l'inscription YOUR NAME HERE, œuvre signée Jonathan Monk, intitulée As Yet Untitled V, datant de 2010. Michel Gauthier photographié dans une salle de projection, à New York, en janvier 2010. La playlist de Xavier Veilhan pour AH AH AH, et un portrait de l'artiste passant des disques lors de la soirée du vernissage de son exposition personnelle « Free Fall » à l'Espace Louis Vuitton (Le Baron, Tokyo, 14 janvier 2011). Une photographie du Socle du monde de Piero Manzoni (1961), retournée à 180°. Un texte d'Hélène Meisel sur l'œuvre de Bojan Sarcevic Comme des chiens et des vagues, exposée à la galerie Modern Art à Londres, du 13 octobre au 13 novembre 2010, et dont nous reproduisons ici quelques images, celles de jeunes femmes manipulant des sculptures de métal. La liste des livres présents sur le bureau de Jean-Max Colard, le samedi 2 avril 2011. Une sculpture d'Antonio Canova, Psyché ranimée par le baiser de l'Amour, vers 1793, photographiée au musée du Louvre, à Paris, au mois de juin 2011. Un mur de briques élevé devant la vitrine de la galerie Sox à Berlin, mais aussi des sièges, des plateformes, des chariots, œuvres pour l'espace public réalisées par Veit Stratmann : IN TROYES, 2009, FOR THE CITY, 2004, VOR SOX, 2010, THE PLATFORMS, 2008. Un bonnet de laine Dolce & Gabbana portant l'inscription BOXE, photographié à l'hiver 2011 dans les locaux de M19, et qui renvoie au tableau de Pierre Bonnard Le boxeur, 1931, autoportrait, huile sur toile. Un portrait de Claude Lévêque photographié par Hughes Bigo, en 1987 : « C'était l'âge d'or du punk alternatif. » Un vélo pour exercices de cardio-training, sculpture ready-made non signée. L'architecte urbaniste Asma Khawatmi photographiée dans son atelier, à Montreuil (93), le 25 juillet 2011. Un portrait de Vincent Lamouroux faisant le plein de carburant de l'avion qu'il pilote, août 2011. Un texte de Michel Gauthier intitulé « Football : Cruijff, Zidane, modernisme et postmodernisme ». Johan Cruijff photographié lors du match Ajax-Panathinaikos d'Athènes du 2 juin 1971. Zinedine Zidane photographié lors du match Suisse-France du 8 octobre 2005. Une pomme de terre en plâtre peint, prototype pour un projet en bronze signé Mathieu Mercier, 2010. Un plat et une fourchette de cannibales photographiés lors de la visite de l'exposition « Tous cannibales » à La Maison Rouge, au mois de mars 2011. La couronne solaire photographiée pendant l'éclipse totale du Soleil du 15 février 1961 par la mission de l'Observatoire du pic du Midi, en France. Un ballon blanc sur un mur blanc, image intitulée Souffle de Nicolas Bourriaud, 2011. Une œuvre de Carsten Höller intitulée Double Carousel with Zöllner Stripes, 2011. Un texte de Jérôme Bel dans lequel le chorégraphe explique pourquoi, malgré sa volonté de monter un spectacle sans acteur, il ne put aller jusqu'au bout de son projet. La photographie de la scène vide du Kaaitheater à Bruxelles, où le spectacle fut expérimenté. Trois images sur lesquelles on peut lire l'inscription OUTSIDE OF ANY GIVEN CONTEXT, prises lors de l'exposition de Liam Gillick et Lawrence Weiner intitulée « A Syntax of Dependency », qui eut lieu au Muhka à Anvers, du 3 février au 29 mai 2011. Une perceuse électrique posée au sol : œuvre de Ceal Floyer intitulée Drill, 2006. Le dernier vers du dernier chant de la première partie de La Divine Comédie de Dante Alighieri, où il est parlé des Enfers. Et, pour conclure, ces mots : Sonnerie du portable. « T'es où ? ».
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