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Conférences sur l'Affinité de la Peinture avec le reste des Beaux-Artsprécédé par Jean-Philippe Antoine : Pour qui peindre et parler ? Un art de la conférence

Conférences sur l\'Affinité de la Peinture avec le reste des Beaux-Arts Samuel F. B. Morse - Conférences sur l\'Affinité de la Peinture avec le reste des Beaux-Arts
Les Conférences sur l'affinité de la peinture avec le reste des beaux-arts jettent un nouveau jour sur la carrière de l'inventeur du célèbre code Morse, connu avant tout à l'époque comme l'un des peintres américains les plus prometteurs de sa génération.
Prononcées à New York en 1826, et longtemps restées inédites, ces conférences ne s'offrent pas seulement comme une curiosité historique. En effet, leur placement revendiqué à la croisée des arts et des sciences, le rôle éminent qu'y jouent des catégories d'invention et d'imitation, détachées de leur stricte appartenance aux beaux-arts et reliées à l'industrie thermique naissante, la production enfin d'une définition « élargie » de l'art étonnamment moderne, font paraître une pensée esthétique singulière. Sa dette à l'égard de la philosophie écossaise des décennies précédentes, comme à l'égard du néo-classicisme de Joshua Reynolds, ne suffit pas à la définir, pas plus que les traces perceptibles de la fréquentation par le jeune apprenti-peintre, à Londres, de cercles coleridgiens.
Les circulations transatlantiques qui informent la démarche de Morse, et plus encore le statut inédit qu'acquiert l'art dans la démocratie toute neuve qu'est la république des États-Unis, avec les questions inédites qu'il suscite, donnent à son discours des résonances tout à fait actuelles, que renforce la forme d'une des toutes premières conférences publiques consacrées à l'art, à destination d'un public non professionnel.

« Tous les Arts et les Sciences arbitrairement séparés par l'homme dépendent de façon si absolue les uns des autres, se rencontrent les uns les autres de façon si imperceptible, que l'on ne peut s'adonner à aucun d'entre eux de manière approfondie sans avoir empiété sur le territoire de son voisin. »
Philosophe, professeur d'esthétique et critique d'art, Jean-Philippe Antoine enseigne à l'Université Paris 8. Il a soutenu sa thèse de doctorat sur les arts de la mémoire et la peinture italienne des XIIIe et XIVe siècles à L'École des Hautes Études en Sciences sociales à Paris, et poursuit depuis ses recherches sur la question de la mémoire, de l'image et du lieu dans une perspective philosophique et anthropologique.
Il s'intéresse aux questions de mnémonique tant au Moyen-Âge qu'aux XIXe et XXe siècles, et dans le travail de certains artistes contemporains tels que Joseph Beuys, Marcel Broodthaers (dont il est l'auteur de monographies parues aux Presses du réel) ou Mike Kelley. Il a également travaillé sur la question du récit de vie dans l'œuvre de Vasari.
Plasticien, il mène des travaux sur des supports multiples : peintures, constructions, installations et performances sonores (en collaboration notamment avec Leif Elggren).
Peintre américain, Samuel Finley Breese Morse (1791, Charlestown, Massachusetts – 1872, New York) est le développeur du télégraphe électrique et de l'alphabet qui portent son nom.
Edité, traduit et introduit par Jean-Philippe Antoine (titre original : Lectures on the Affinity of Painting with the Other Fine Arts, University of Missouri Press, 1983).
 
paru en février 2018
édition française
17 x 20 cm (relié)
264 pages (9 ill. coul.)
 
22.00
 
ISBN : 978-2-84066-713-1
EAN : 9782840667131
 
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