Karla Black

 
Plâtre, poussière de craie, vaseline, cosmétiques (poudres pour le visage, rouge à lèvres, vernis à ongles) font partie des matières premières utilisées dans les sculptures et installations de Karla Black (née en 1972 à Alexandrie, vit et travaille à Glasgow). Ses pièces délicates – sculptures de cellophane transparent suspendues au plafond, installations fragiles de poudre répandue sur le sol, constituant des déserts miniatures dont l'aspect change avec un courant d'air – font référence au langage formel réduit de l'art minimal et conceptuel des années 1960 et 1970, empruntant aussi des éléments de l'Arte Povera, du Land Art ou du Scatter Art. Par le biais d'un processus axé sur l'usage performatif de références culturelles (glamour, féminisme, psychologie, architecture) et de matériaux atypiques, simples et instables, Karla Black étend la définition classique de la sculpture, propose une alternative au rendu brut de l'art minimal et s'inscrit dans l'histoire de l'antiforme, dans la lignée des œuvres en feutre de Robert Morris ou des pièces de latex d'Eva Hesse.
Karla Black est sélectionnée pour représenter l'Ecosse à la 54e Biennale de Venise en 2011.
 
Karla Black - It\'s Proof That Counts
2010
édition bilingue (anglais / allemand)
JRP|Editions - Monographies
épuisé
Monographie de référence dédiée au travail délicat de l'artiste écossaise qui étend la définition classique de la sculpture en renouvelant le langage formel de l'art minimal et conceptuel.


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