Mário Pedrosa

 
Mário Pedrosa (1900-1981) a été un des plus influents critiques d'art et penseurs marxistes brésiliens. Son activité politique, d'abord liée au Parti communiste brésilien (PCB), a toujours constitué la base de sa pratique de journaliste et de critique d'art. C'est au cours de périodes d'exil en Europe et aux Etats-Unis, dans les années 1930 et 1940, qu'il a pu faire la connaissance d'intellectuels et d'artistes majeurs du mouvement de l'art moderne. En 1949, il devient professeur à l'université du Brésil, à Rio de Janeiro, après une habilitation sur les rapports de la théorie de la Gestalt et de l'art. Dans les années 1950, au cœur du débat sur l'art abstrait, il se lie avec les jeunes artistes qui seront les grands noms du concrétisme au Brésil. Il est nommé directeur artistique du musée d'Art moderne de São Paulo et de la Biennale de São Paulo en 1961. La fin des années 1960 et le début des années 1970 sont marqués par un nouvel exil, d'abord au Chili – où il est chargé par le gouvernement Allende de la création d'un musée public pour l'art moderne –, puis en France. à son retour à Rio de Janeiro, en 1977, après le grand incendie qui détruisit le musée d'Art moderne, il s'est engagé personnelle-ment pour que le musée soit reconstruit comme un musée des cultures indigènes, mais son projet ne fut pas réalisé. Un an avant sa mort, il prit part aux discussions qui ont fondé le Parti des travailleurs (PT) : il fut le premier intellectuel à s'y affilier.
 
Mário Pedrosa - Discours aux Tupiniquins
2023
édition française
Les presses du réel – Critique, théorie & documents – ArTeC
Prenant l'attitude d'un Persan à Paris, le grand critique brésilien Mário Pedrosa écrit en 1975 à ses compatriotes, à depuis son exil parisien, un texte testamentaire, son adieu à la critique d'art.
Mário Pedrosa - Discours aux Tupiniquins
2016
édition française
Les presses du réel – Critique, théorie & documents – ArTeC
Prenant l'attitude d'un Persan à Paris, le grand critique brésilien Mário Pedrosa écrit en 1975 à ses compatriotes, à depuis son exil parisien, un texte testamentaire, son adieu à la critique d'art.
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