Luis Camnitzer

 
Depuis la fin des années 1950, Luis Camnitzer (né en 1937 à Lübeck, Allemagne, vit et travaille à Great Neck, New York) exerce à la fois en tant qu'artiste, essayiste, pédagogue, professeur, commissaire  d'exposition, théoricien et critique d'art. Luis Camnitzer a grandi en Uruguay et s'est installé à New York en 1964 où il a co-fondé The New York Graphic Workshop, avec l'artiste argentine Liliana Porter et le vénézuélien Guillermo Castillo (1941–1999). Pendant six ans, jusqu'à la fin du workshop en 1970, ils ont exploré la signification conceptuelle derrière l'art de l'impression et ont cherché à tester et à élargir la définition du médium. A l'avant-garde du Conceptualisme des années 1960, Camnitzer explore des sujets comme l'injustice sociale, la répression et la critique institutionnelle. Son humour mordant et son utilisation, souvent politiquement chargée, du langage comme medium artistique caractérise sa pratique depuis plus de quarante ans. Il a également beaucoup travaillé sur la vague grandissante des régimes militaires en Amérique Latine ayant pris racine à la fin des années 1960. Son œuvre montre aussi les dynamiques du paysage politique des Etats-Unis, son pays d'adoption. Luis Camnitzer affirme un intérêt pour Simón Rodríguez, à la fois pédagogique et politique. S'il se tourne volontiers vers des référents européens tels que Magritte ou Mallarmé dans sa pratique, Camnitzer insiste davantage sur l'importance de Simón Rodríguez comme figure tutélaire dans l'historicisation du conceptualisme en Amérique Latine.
 
Luis Camnitzer - E-flux journal - One Number Is Worth One Word
2020
édition anglaise
Sternberg Press - E-flux journal
Recueil de textes, pour la plupart inédits, couvrant plus d'un demi-siècle d'un engagement radical mené par l'artiste conceptuel autour des questions de l'enseignement artistique et de ses institutions.
Luis Camnitzer - Drawing Room Confessions #7
2014
édition anglaise
Mousse - Mousse Publishing (livres)
(derniers exemplaires disponibles !)
L'artiste uruguayen se prête au jeu des « confidences de salon ».


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